19-04-2024 AU 04-07-2024
Josep Bofill comprend la consommation comme un élément qui encourage l’impersonnalité, motivant ainsi l’accélération de l’activité et les rythmes humains qui tissent et scellent le sens d’une vie panvitaliste : l’existence de rythmes qui ne nous permettent pas de voir ou d’être vus . Plusieurs œuvres de l’artiste pourraient être placées sous ces critères de vision.
De ses œuvres récentes , on peut attendre la transition stylistique souhaitée qui donne son nom à l’exposition L’anthropologie est toujours présente , tant sur le plan formel que conceptuel , clignotant sous la forme de la mémoire d’un artiste aux racines traditionnelles et figuratives.
Cependant les formes marines et terrestres primitives occupent une position centrale, où l’horizon du réel est amplifié et où Bofill abandonne l’obstination pour la forme humaine.
Ainsi , les récentes visions marines se dirigent timidement vers la divagation du post humain comme le dirait Rosi Braidotti dans un continuum culture-nature.
Paula Noguera Gonzalez
Historienne de l’art