JOSEP BOFILL

Portfolio Categories : Artists.

Josep Bofill est né à Barcelone en 1942 et est entré à l’École des Arts et Artisanat de Barcelone en 1958.
Après avoir terminé ses études, il a commencé à travailler en tant que designer et a présenté sa première sculpture en 1983.
À partir de 1994, il commence à inclure des peintures dans ses expositions.
Son travail a été exposé dans des galeries en Espagne, au Royaume-Uni, en France, en Allemagne, en Belgique, Pays-Bas, Suisse, Luxembourg, Italie, Portugal, Russie, Hong Kong, États-Unis, Venezuela et en Colombie, ainsi que dans des musées tels que le Musée de la Cour d’Or à Metz et le Musée Municipal de La Haye.
La carrière de Josep Bofill Moliné ( BARCELONE , 1942 ) est vaste et pleine d’allées et venues Son travail s’accompagne toujours d’une vision critique qui intègre le social et le personnel.
Dans ses œuvres récentes , on observe une transition stylistique et morale dans laquelle la dissolution de la forme et l’introduction du son acquièrent un protagonisme sans précédent.
L’insertion dans la société est un leitmotiv tout au long de sa carrière , nous offrant une critique de l’incommunication et de la solitude postmoderne ambigüe qui maintient des quotas dialectiques entre la multitude et l’unité : une représentation qui implique ce type de solitude causée par l’homogénéisation du comportement collectif , qui suinte une aspiration à la liberté de la part de l’individu.
C’est pour cette raison que certaines de ses sculptures contiennent un mouvement pendulaire . Parmi ces exemples citons ANADES I TORNADES et BARRATES , toutes deux datant de 2019.

CharlElie Couture


CharlElie Couture, né Bertrand Couture en 1956, est un artiste français originaire de Nancy, aussi connu pour sa musique que pour sa peinture.

Attiré par les arts très jeune, il étudie aux Beaux-Arts de sa ville natale dans les années 1970, ce qui lui permet d’acquérir un sens profond de la composition et de construire une œuvre authentique et singulière, infiniment contemporaine.

Depuis plus de 30 ans, CharlElie poursuit une démarche vers ce qu’il définit comme « l’art total », c’est-à-dire une attitude globale consistant à trouver des interconnexions entre les formes d’expression de l’Homme – l’Écriture, l’Image et la Musique. Il s’inscrit dans le courant « multiste » des artistes pluridisciplinaires dont il est une des références notoires.

Partageant sa vie tant entre son atelier-galerie New-yorkaise et Paris, qu’entre son activité de musicien-chanteur et d’artiste plasticien, ses œuvres (peintures ou photographies) s’inspirent du décor de New-York, cette ville géante

VINCENT GONTIER


Né en 1962, à Fourmies dans le Nord, diplômé des écoles des Beaux Arts de Cherbourg et Rouen en 1987, je m’installe à Grenoble cette même année.

De 1991 à 1997 je suis représenté par la Galerie Antoine De Galbert avec laquelle je participe à divers salons expositions collectives et personnelles.

Depuis 1990, j’expose en France et à l’étranger notamment, au Etats-Unis, lors d’un workshop dirigé par Anthony Caro, en Grande-Bretagne, en Pologne, en Finlande au Musée de Kuopio, en Suisse, Belgique , Nouvelle Zélande, Quebec.

« Pour combattre l’affolante prolifération du quotidien, Vincent Gontier a recours, d’une part, au métal, à son usinage, à sa mise en forme et à son ajustement; d’autre part au pliage, effectuant les gestes répétitifs et envoûtants du plieur de papier, véritable travailleur à la chaîne, tordant, caressant et écrasant sans fin les feuilles rectangulaires. Il allie la minutie d’un « origamiste » à la puissance d’un forgeron. … »
« … Dans chaque sculpture de Vincent Gontier, qu’elle soit massive ou toute petite, il existe un « point d’équilibre » . Ce point (ou cet axe invisible) réalise une « coïncidence des opposés. »
P. Péju.

« Mais reprenons la métaphore de la presse. Pour ainsi dire, « pressé » et oppressé sont synonymes. Or, le contraire de l’oppression, c’est la libération ; et le contraire de la pression, le relâchement. Dans ses récents « dessins brûlés sur le papier », l’artiste n’emprisonne plus la feuille de journal dans l’acier : elle est désormais tenue en suspension dans l’espace, entre deux plaques de verre. Il s’agit de pages de journal dont GONTIER brûle les zones encrées avec une loupe, obtenant ainsi une feuille où les trous remplacent texte et illustrations. Toujours par brûlage, il transfère les motifs de ces feuilles évidées devenues ainsi matrices, sur des feuilles vierges placées dessous. De cette matrice, il obtient ainsi une épreuve, sur
laquelle textes et images réapparaissent partiellement, mais par consumation, par destruction donc. Dans les Compactus, le contenu du journal est intact, mais caché sous le métal ; dans les dessins brûlés, le
contenu est dévoilé, mais dans un état de détérioration tel, qu’il est impossible d’en prendre pleinement connaissance. »
Jean Louis Roux.

FRANÇOIS WEIL


Evoluer dans un monde mégalithique ?

Il y a des années que François Weil a découvert la pierre : « J’en suis venu à la pierre parce qu’il fallait que je me confronte à quelque chose qui a du répondant. En fait, si on va contre la pierre on se fait mal et il ne se passe rien, par contre si on arrive à trouver le sens, on fait des choses extraordinaires, mais il faut savoir gérer l’accident, l’imprévu ».

L’artiste est dans une recherche constante du mouvement, de l’équilibre. Chaque réalisation peut être mise en mouvement par une simple impulsion humaine, sachant que l’on ne reproduira jamais le même. « L’idée de faire bouger la pierre ça a toujours fait rêver, en même temps l’humain est dans l’absurdité, il a toujours voulu faire bouger les pierres et plus c’était gros, plus il était content, c’est l’histoire de l’humanité de faire des trucs qui paraissent absurdes et j’ai repris ça à mon compte ».

Contrairement à beaucoup d’artistes, quand je sculpte la pierre, je ne pense plus, je me concentre sur les problèmes matériels, la technique pour faire exister ce qui me passe dans ma tête ».

Ses œuvres ne sont pas baptisées : « C’est très figuratif, il n’y a pas de titre ou très rarement, c’est l’imaginaire des gens qui fait le reste. Le fait de donner un nom donne souvent une orientation qui n’est pas forcément plus intéressante que ça… La base même de mon travail est toujours liée au mouvement et ce qui m’intéresse, c’est que les gens s’approprient la pièce ».

Dans la lignée de son travail avec la matière, François Weil pratique également la photographie et la gravure. Sa fascination pour l’animation le conduit aussi à la vidéo. «Le réel n’est pas figé, explique l’artiste .

BOUNOURE & GENEVAUX


Bounoure & Genevaux emploient le pli comme langage plastique unique : pour eux le pli est comme «un stylo pour écrire dans l’espace». Ils ont recours à des formes découpées et pliées qui créent un sens flottant de la spatialité. Ils ont intitulé cette forme d’expression plastique « Shaped pattern ». Leur travail tridimensionnel tend à abolir les frontières entre peinture et sculpture, image et objet. Le pli formé dans la tôle est révélé par la lumière. Leurs miroirs, pliés, sont moins des objets que des dispositifs re-créateurs d’images, décomposant le réel. Par le cadrage nouveau que l’oeuvre propose, le spectateur est invité à porter attention sur le présent.

OLIVIER DIAZ DE ZARATE


Olivier Diaz de Zarate, né en 1965 à Reims.
Vit et travaille dans le hameau de Vialanove* dans le sud de la France.

Apres des etudes tres jeune a I’ ecole Blot et en concomitance aux Beaux-Arts de Reims en candidat libre, ii se dirigea vers l’école Van Der Kelen à Bruxelles pour parfaire son éducation esthétique puis finit son cursus aux Beaux-Arts de Paris dans différents ateliers tels que Cueco ou Cremonini.

Très jeune, ii s’éveilla au fusain et a la peinture à l’huile.
Très attaché à l’histoire de l’art et notamment aux représentations allégoriques et aux clairs-obscurs de la peinture classique, la peinture deviendra une passion dévorante et obsédante. II remporta quelques concours de peinture.

Un seul objectif articule son travail autour de l’étude compulsive de la lumière et de ce qu’elle peut révéler de l’intime et du temps. Convoquant l’essence même de la photographie-peinture sans s’attacher à peindre une réalité trop poussée, ii peint l’objet-lumière en y apportant une narration sous-jacente donnant le sens pour tout artiste de témoigner de son époque.

M.CHAT

Portfolio Categories : Artists.

Peintre franco-suisse, Thoma Vuille (a.k.a. M. CHAT) est né à Boudry, dans le canton de Neuchâtel, en 1977. Ses premières créations de street art, à l’acrylique, surviennent alors qu’il n’a que 15 ans, en mémoire de son grand-père, peintre en bâtiment.
Cette idée de « mémoire » du mur, en tant que matière, va d’ailleurs rester solidement chevillée à son travail. Élève de l’Institut d’arts visuels d’Orléans entre 1995 et 2001, c’est dans les rues de cette ville qu’il va créer son personnage emblématique : M. CHAT, souriant au détour des murs et sur les toits, figure bienveillante et joyeuse. Le sourire de M. CHAT, qui n’est pas sans rappeler celui du « grinning cat » de Lewis Carroll, énigmatique et fascinant félin.

On retrouve désormais le sourire contagieux de M. CHAT sur l’ensemble du globe, des rues de Rennes, Nantes ou Paris à celle d’Allemagne, d’Angleterre, d’Italie, de New York, Hong Kong, Séoul ou encore Dakar. Reconnu comme une figure majeure de la scène Street Art européenne, Thoma Vuille (a.k.a. M. CHAT) s’assimile aujourd’hui tant au monde de l’art urbain qu’à des mouvements moins « marginalisés », à l’instar du pop art.

EXPOSITION DU 08 JUILLET AU 08 OCTOBRE 2021

M.CHAT ET SES MAITRES
Après une année à slalomer entre les gouttes, M.CHAT s’envole vers le sud pour célébrer le soleil et l’été sur les bords du Canal du Midi.
Le Lieu d’Art La Mouche de Béziers accueille pour tout l’été cet artiste haut en couleurs et ses toiles pleines de lumière.
Après avoir attiré les plus grands peintres modernes, de Matisse à Picasso, en passant par Van Gogh et Cézanne, notre région s’adjoint les pinceaux de M.CHAT, se fondant dans la volonté de captation de la lumière, de sens du mouvement, d’élan de vie qui ont toujours animé la communauté artistique occitane.
L’exposition de M.CHAT entend incarner un savant mélange entre les « classiques » de la peinture moderne et l’univers joyeux de M.CHAT qui, par son génie créatif, nous prouve une fois encore sa capacité à transcender l’espace et le temps pour nous transmettre des œuvres d’un optimisme délicieusement contagieux.

FABIEN VERSCHAERE

Portfolio Categories : Artists.

Né en 1975 à Vincennes, Fabien Verschaere est un artiste plasticien qui vit et travaille aujourd’hui à Paris. En 2000, il est diplômé de l’École nationale supérieure des Beaux-Arts de Paris, et des Beaux-Arts de Nantes l’année suivante.
Son univers si singulier, grouillant, étrange, le démarque dans l’univers de la création artistique contemporaine et le conduit rapidement à exposer dans de prestigieuses institutions, à l’instar du Palais de Tokyo en 2006. Sillonnant le globe, ses œuvres s’exportent ainsi à Milan, Bucarest, Hong-Kong, Newcastle, New York, Hanoï ou encore Abu Dhabi et Séoul .

Exposition du 02 Juillet au 02 Novembre 2020 (Vernissage 02 Juillet 2020)

 La mémoire du rêve
« Entre deux réveils, la nuit m’amène à des histoires qui n’existent plus. 
Mon dessin est une métaphore du temps qui passe comme une mythologie qui s’épanouit vers l’horizon où les fantômes dansent.
Un rêve, c’est le souvenir d’un territoire que l’on se construit.
Le corps est une maison où Alice peut grandir.
Ma peinture est une musique,
Le dessin, une écriture.
Le tout est une danse qui appelle ceux qui nous manquent.
Le sacré est de mise.
Ma mémoire est immortelle, mon esprit réside dans la toile.
Je n’ai plus peur de l’araignée.
Elle est une reine cosmique attirée par la lumière céleste. »

Fabien Verschaere

NICOLAS SANHES

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Né en 1965 à Rodez, Aveyron. Entouré de ses deux frères, il grandit dans la ferme familiale exploitée par les parents. En 1984 il entre à l’École des Beaux-Arts de Perpignan et découvre son premier musée, le Musée de Céret.

Durant ses études, il est très vite attiré par les positions radicales d’artistes comme Elsworth Kelly ou Ad Reinhardt, qui poussent les contradictions internes de l’art à leurs limites.
Dix années de recherches sur la ligne vont s’avérer porteuses d’une géométrie nouvelle qu’il nommera avec le critique d’art Jean-Louis Poitevin « géométrie incidente ».
CARREH est l’emblème des résultats en matière de résistance et de tension obtenus par Nicolas Sanhes tout au long de ces années de confrontation avec l’acier. Nicolas Sanhes utilise la poutrelle d’acier appelée le HEA.

L’artiste, en fermant le profilé en H, change radicalement le rapport au matériau. En obturant le CARREH par la fermeture du H avec du fer plat, Sanhes rend possible une portée maximum de chacune des lignes ainsi renforcées. C’est la spécificité de sa technique, c’est la solution physique, c’est le creuset de son œuvre.

DOMINIQUE RENSON

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Dominique Renson est une artiste française. Elle vit et travaille principalement à Paris, mais aussi à New York, à Detroit et à Lipsi. En 2002 elle a été nommée Chevalier des Arts et des Lettres par Jean Jacques Aillagon.

C’est à l’issue d’un séjour en Australie en 1989 que Dominique Renson devient peintre. Dans la ville de Broom, elle va souvent à L’animal’s Bar fréquenté par des marginaux et des exclus qui la fascinent. A partir de croquis, de photographies, elle réalise des peintures de grands formats. Plus que des portraits, ces visages sont prétexte à parler de ses préoccupations récurrentes que sont la mort, la sexualité, l’exclusion.

Cérémonie présente majoritairement des portraits d’amis de l’artiste. La plupart se présentent sur un fond noir, de façon significative. Le recours au noir ou à une couleur unie en toile de fond, comme l’enseigne Le Fifre de Manet, supprime tout contexte et oblige le regard au resserrement sur la figure, qui se retrouve comme en suspension.