Paul Loubet est un artiste français né à Béziers en 1987. Après avoir obtenu son diplôme de l’école Saint Luc de Tournai en Belgique, il part vivre 5 ans à Buenos Aires, Argentine. Là-bas, soutenu par Tristan Rault, il commence à peindre sur toile et à exposer son travail en galerie.
Son travail a été présenté en Argentine, au Brésil, en France, en Belgique, aux USA, en Allemagne, en Espagne et en Hongrie. Il a été finaliste du prix Science Po pour l’art contemporain 2017 et récemment a obtenu le prix ADAGP/Palais de Tokyo révélation talent urbain.
Au fil des ans, il a développé de nombreuses compétences et a pu expérimenter diverses techniques comme la céramique, l’aquatinte, la sérigraphie, la lithographie, la tapisserie, le tatouage, ou le muralisme. Ainsi il essaye de transposer son travail à toutes les échelles allant de minuscules sculptures aux immenses peintures de façades d’immeubles.
Avec les années il a réduit son vocabulaire formel pour obtenir un résultat de plus en plus simple et fort avec le moins d’éléments possibles, rappelant à beaucoup de personnes les vieux jeux vidéo 8bits, lesquels évoquent à l’artiste les anciennes tapisseries. Parce qu’il a toujours été fasciné par « dire beaucoup avec peu », il tente d’en imprégner ses peintures. Cela ressemble à un pixel, mais c’est imparfait et manuel.
La plupart de ses réalisations récentes sont axés sur la représentation du drone. En utilisant primitivement un artefact moderne, il veut explorer différentes pistes de réflexion autour des nouvelles technologies, de l’intelligence artificielle, de l’archéologie et du déclin de la civilisation.